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Mars 2021:

Le 26 mars 2021

Photographie tirée des Archives de la Compagnie de la Baie d’Hudson – Soumise par Mark Reid, rédacteur en chef, magazine Histoire Canada et histoirecanada.ca, et directeur, Contenu et communications, Société Histoire Canada


« J’aime particulièrement cette photo qui est parue dans le numéro spécial de The Beaver à l’occasion du 100e anniversaire du magazine, lequel a été publié avec l’aide des Archives du Manitoba en octobre 2020. La photo montre un groupe d’enfants inuits jouant sur de gros sacs d’approvisionnement à Frosbisher Bay, sur le territoire actuel du Nunavut, en 1960. Elle est initialement parue en 1962 dans un numéro du magazine The Beaver portant sur les enfants du Nord. J’aime la joie qui se dégage de cette photo, où l’on voit des enfants souriant en train de jouer.

« J’ai choisi cette photo parce qu’elle témoigne de l’importance de la famille et de la communauté dans le Nord. Elle rappelle avec éloquence que les communautés autochtones ne sont pas qu’une réalité « du passé ». Elles conservent aujourd’hui leur dynamisme et leur résilience alors qu’elles se réapproprient et renforcent leurs traditions culturelles et leurs modes de vie. »

Kids playing on packed Hudson's Bay Company canoes
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Hudson’s Bay Company Archives, Archives of Manitoba, Hudson’s Bay House Library photograph collection subject files, photograph by Rosemary Gilliat, HBCA 1987/363/E-210/18.

Remarque : Cette photo est conservée aux Archives de la Compagnie de la Baie d’Hudson et fait partie des dossiers-matières de la collection de photographies de la bibliothèque de la Hudson’s Bay House. Cependant, les droits d’auteur appartiennent à Bibliothèque et Archives Canada, où elle fait partie du fonds Rosemary Gilliat Eaton.

Kids playing on packed Hudson's Bay Company canoes, Iqaluit, Nunavut, 1960.
© Libraire et Archives Canada. Reproduite avec la permission de Bibliothèque et Archives Canada.
Source : Bibliothèque et Archives Canada/fonds Rosemary Gilliat Eaton/e010868858
Mention de provenance : Rosemary Gilliat Eaton


Texte original reçu en anglais.

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Le 19 mars 2021

« Why Be A Farmer? (Pourquoi être agriculteur?) Film produit par le ministère de l’Agriculture du Manitoba — Soumis par Roger Mills, expert-conseil auprès des producteurs laitiers.

« J’ai aimé les soirées film en ligne des Archives du Manitoba, mais plus particulièrement les 3 films sur le thème « Pourquoi être agriculteur? » Le troisième film, qui met en vedette Don Falk, m’a vraiment plu, car à la même époque, en 1977, j’étais producteur laitier en Grande Bretagne.

« Notre famille a immigré au Canada en 1994 et a repris une petite entreprise de production laitière près de Steinbach, au Manitoba. Nous nous sommes vite rendu compte que les conditions de vie seraient meilleures au Canada avec 40 vaches qu’en Angleterre avec 60, et ce, avec une réglementation minimale ici... à cette époque. Le Royaume Uni faisait alors face à une perturbation de son système de marketing; beaucoup d’enjeux environnementaux avaient conduit à l’imposition d’une réglementation draconienne; et je ne pouvais pas faire confiance à mon député pour ce qui était de l’industrie agricole.

« Les problèmes mentionnés par Don en 1977, c’est à dire le prix élevé des terres et la volatilité des prix durant les périodes d’incertitude de l’offre et de la demande à cause de la température incertaine, subsistent toujours dans le secteur agricole. En 2021, ces problèmes ont été exacerbés par les enjeux commerciaux mondiaux de même que l’augmentation du prix des terres, des machines et des pièces de machine, et la réduction de la marge de profit des producteurs. Sans compter le niveau d’endettement le plus élevé que le secteur agricole ait connu.

« La tendance à acquérir plus de terres pour répartir leurs frais généraux se maintient chez les producteurs de céréales. Comme ils possèdent plus de terres, ils doivent utiliser des machines plus grosses (et plus coûteuses). Et la spirale continue. La hausse du prix des terres a contribué à présenter un bilan sain, mais le vieil adage « beaucoup d’actifs et sans le sou » est tout aussi vrai aujourd’hui. Si l’utilisation de produits chimiques et d’engrais demeure une énorme dépense, les méthodes d’application de ces produits à l’aide des machines modernes et du système de localisation GPS sont tellement précises qu’elles réduisent au minimum les volumes totaux.

« Les secteurs de la production du lait, des œufs et du poulet fonctionnent selon sur leur propre système de gestion de l’offre, qui fait coïncider la production et la demande et favorise une plus grande stabilité des prix. Mais là encore, les enjeux commerciaux mondiaux ont eu des répercussions importantes, surtout sur l’industrie laitière, comme les gouvernements successifs ont fait des concessions dans le secteur laitier canadien au profit d’autres industries.

« Comme le mentionne Don dans le film, il était particulièrement difficile, pour un jeune agriculteur, de prendre la relève de la ferme familiale ou d’entrer dans le secteur agricole. Aujourd’hui, c’est probablement encore plus difficile à cause du prix élevé des terres et des quotas dans les secteurs soumis à la gestion de l’offre. Et il en est de même quand il s’agit de quitter l’industrie. La valeur (et les dettes) des fermes est tellement élevée aujourd’hui qu’il faut une équipe formée d’un banquier, d’un comptable, d’un avocat et d’un facilitateur pour aider l’agriculteur à exécuter son plan de relève.

« Je pense qu’on reconnaîtra sans trop de difficulté que, dans le climat économique actuel, les agriculteurs doivent plus que jamais faire preuve d’efficacité pour exister, et à plus forte raison prospérer. L’agriculture est une activité économique, mais elle est surtout un mode de vie. Elle a ses avantages, mais les risques sont énormes. Les agriculteurs ont pour responsabilité de produire des denrées pour nourrir une population mondiale toujours croissante, mais ils ne peuvent pas fonctionner s’ils n’arrivent pas à couvrir leurs coûts de production. Dans les années 1950, les gouvernements mondiaux successifs ont mis en œuvre une politique d’aliments bon marché, qui est en grande partie toujours en vigueur aujourd’hui, le prix de certaines céréales commerciales étant tout juste ce qu’il était il y a 5, 10 et 15 ans. »

Texte original reçu en anglais.


Vous voulez en savoir plus? Faites une recherche dans la base de données Keystone pour de plus amples renseignements. Vous pouvez regarder le film Why Be A Farmer? sur le site des Films et vidéos des Archives en diffusion continue et les films de nos soirées film en ligne passées à https://www.gov.mb.ca/yourarchives/events.fr.html. Vous pouvez également venir nous visiter en personne aux Archives du Manitoba.

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Le 12 mars 2021

« Drawn by the Feathers or Ac Ko mok ki a Black foot chief 7th Feby 1801 », dans les journaux d’exploration et le levé de Peter Fidler, 1792-1806 — Soumis par Ted Binnema, historien

« Ak ko mok ki (Old Swan) a tracé une carte pour le commerçant de la Compagnie de la Baie d’Hudson, Peter Fidler, en février 1801. Cette carte représentait une vaste superficie de l’Ouest de l’Amérique du Nord, de la rivière Saskatchewan Nord, dans le nord, jusqu’aux montagnes Bighorn, dans le sud, entre les Rocheuses et la limite séparant ce qui est aujourd’hui l’Alberta et la Saskatchewan.

« À ce que je sache, c’est le plus vieux document créé par un Autochtone des plaines de l’Amérique du Nord qui a survécu au temps. Ce document, qui donne un aperçu fascinant de la façon de penser d’un chef Siksika qui a vécu il y a plus de deux cents ans, est instructif et néanmoins mystérieux. Plus remarquable encore, c’est que ce document fait partie d’une collection de cartes géographiques autochtones réunies par Peter Fidler à la fin des années 1790 et au début des années 1800. À mon avis, c’est un document très précieux. »

Texte original reçu en anglais.


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Le 5 mars 2021

The Road to Recovery, un film produit par la Commission des sanatoriums du Manitoba — Soumis par Tamara Schaab-Johnson, technologue en radiologie médicale et membre de la Manitoba Association of Medical Radiation Technologists (MAMRT)

« Ce film porte sur le dépistage, le diagnostic et le traitement de la tuberculose dans les années 1950. Comme technologue en radiologie médicale et membre de la Manitoba Association of Medical Radiation Technologists, je trouvais ce film intriguant parce qu’il montre les premiers exemples de radiographie mobile au Manitoba et l’importance de la radiographie pour diagnostiquer la tuberculose. Plusieurs similarités ressortent sur le plan de la gestion de la crise de tuberculose dans les années 1950 et la gestion actuelle de la pandémie de COVID 19.

« Comme la COVID 19, la tuberculose est une maladie contagieuse de l’appareil respiratoire. Dans les années 1950, les gens avaient peur de la tuberculose, de sa rapide propagation et de son caractère possiblement mortel. Les cliniques de radiographie mobiles ont été utilisées pour diagnostiquer le plus tôt possible la tuberculose et prévenir sa propagation aux êtres chers et à la communauté. Le but était d’éradiquer la tuberculose. Ces images nous font penser à la pandémie de COVID 19 à laquelle notre société est actuellement confrontée et aux sites de dépistage qui ont surgi un peu partout dans la province. De nombreux patients atteints de la COVID 19 ont subi des radiographies pulmonaires pour déterminer l’étendue de la maladie.

« Dans les années 1950, on traitait la tuberculose au moyen de l’isolement, de la chimiothérapie et d’un repos au lit prolongé. Cela aussi nous ramène à la façon dont sont traités les patients atteints de la COVID 19; l’isolement est nécessaire pour prévenir l’infection d’autres personnes. Même dans les années 1950, on effectuait la recherche des contacts en faisant passer un test aux membres de la famille et aux amis des personnes déclarées positives. À cette époque, comme aujourd’hui, la santé mentale des patients en isolement et confinés au lit était un sujet de préoccupation. De nos jours, nous disposons d’Internet, de la télévision et d’autres appareils électroniques pour rester en communication avec les êtres chers et le monde. Dans les années 1950, les options se résumaient aux livres, aux journaux, aux arts et à l’artisanat.

« La Manitoba Association of Medical Radiation Technologists a célébré son 90e anniversaire en 2019, ce qui veut dire qu’on utilise les rayons X au Manitoba depuis 1929 pour aider à diagnostiquer la maladie. Il était intéressant de voir dans le film à quoi ressemblaient les appareils d’analyse aux rayons X et la façon dont ils étaient utilisés. Depuis cette époque, la technologie a changé considérablement avec la création des tomodensitomètres et des appareils d’imagerie par résonance magnétique, des mammographes et des fluoroscopes pouvant être utilisés dans les salles d’opération et les services d’angiographie.

« L’importance de l’imagerie diagnostique a augmenté de manière exponentielle au cours des décennies et les médecins comptent sur elle pour les aider à diagnostiquer la maladie chez leurs patients. Sans imagerie diagnostique, il serait impossible de diagnostiquer et de traiter correctement de nombreuses conditions. La COVID 19 en est un excellent exemple. Plusieurs patients atteints de la COVID 19 subissent des radiographies thoraciques pour aider les médecins à confirmer un diagnostic et déterminer l’étendue de la maladie et le meilleur traitement à choisir.

« J’espère que les prochains mois offriront de meilleures options d’immunisation et de traitement de la COVID 19 et une meilleure gestion de la pandémie dans le monde. »

Texte original reçu en anglais.


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