Le 100e anniversaire de la Première Guerre mondiale est maintenant terminé, mais les documents continueront d’être conservés dans les Archives et accessibles aux générations actuelles et futures qui veulent en savoir plus sur cette époque. Ce blogue continuera aussi de faire partie de notre site Web en tant que ressource supplémentaire.
Septembre 2017 :
- Le 25 septembre : Rencontre sportive de la 3e Division du Canada, 21 septembre 1917
- Le 18 septembre : « This war must be won by the people at home. »
- Le 11 septembre : La révolution russe et la Compagnie de la Baie d’Hudson : une crise des réfugiés
- Le 5 septembre : Des soldats manitobains ont reçu du soutien de membres de leur famille britanniques
Le 25 septembre 2017
Rencontre sportive de la 3e Division du Canada, 21 septembre 1917
Beaucoup de nos documents de la Première Guerre mondiale nous proviennent de membres de la famille et de descendants des hommes qui ont servi dans l’armée. Pour certains, dont le dépliant présenté ici, nous ne savons pas quand nous les avons reçus ni qui nous les a donnés.
Le dépliant porte sur une rencontre sportive tenue « quelque part en France » le 21 septembre 1917 par la 3e Division du Canada. L’événement comprenait diverses activités sportives, dont du football, du baseball intérieur, des courses à pied de différentes distances, des courses de bateaux, la souque à la corde et « putting the shot ».
Conseil de recherche : Cherchez « Première Guerre mondiale » dans Keystone pour trouver plus de documents.
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Le 18 septembre 2017
« This war must be won by the people at home. »
Le club Kiwanis de Winnipeg a été fondé en mai 1917 en guise de club masculin d’affaires et de professionnels visant à augmenter les possibilités d’affaires par le réseautage et la promotion de pratiques commerciales éthiques ainsi que par le leadership et le service communautaire.
Le 18 septembre 1917, le club Kiwanis de Winnipeg a offert un dîner-causerie présidé par le maire C. W. Gordon, un pasteur bien connu de Winnipeg qui écrivait des romans sous le pseudonyme de Ralph Connor. Au total, 150 hommes ont participé au dîner à l’hôtel Fort Garry. L’événement est décrit dans le registre des procès-verbaux du club Kiwanis.
Le maire, M. Gordon, a été présenté par le premier ministre de la province, M. T. C. Norris, et il a poursuivi en parlant de la responsabilité des Canadiens de faire de leur mieux pour aider à l’effort de guerre. Pendant ce temps, le premier ministre fédéral, M. Borden, promouvait la conscription. La Loi concernant le service militaire avait été adoptée le 29 août 1917, ce qui rendait possible la conscription des hommes de 20 à 45 ans.
Le résumé par le club Kiwanis de la causerie de M. Gordon fait allusion au caractère controversé de la question :
« We must give up everything for the successful prosecution of this war. To accomplish, what we are in honor bound to accomplish, if we are to keep our respect as Canadians, we must have unity in its broadest sense. The English-speaking Canadians must act in harmony with the French Canadians, and there must be no thought of civil strife. To bring about this union of forces the Major urged the necessity of unity of government. »
Selon le compte rendu du club Kiwanis, le discours du maire a été bien accueilli :
« At the conclusion of the address the one hundred and fifty men present rose and gave three rousing cheers for Major Gordon, our Allies, the men at the front and democracy. »
Conseil de recherche : Cherchez « Kiwanis Club » dans la banque de données Keystone pour de plus amples renseignements.
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Le 11 septembre 2017
La révolution russe et la Compagnie de la Baie d’Hudson : une crise des réfugiés
Alors que la révolution en Russie se poursuivait, l’agent de la Compagnie de la Baie d’Hudson à Archangel, M. H. A. Armistead, a continué à rendre compte au gouverneur et au comité de la situation tumultueuse dans ce pays. M. Armistead a travaillé étroitement avec le ministère du Ravitaillement de la France et avec son directeur, M. LeBourgeois, qui supervisait l’arrivée et les départs des navires de ravitaillement de la Compagnie de la Baie d’Hudson dans le port d’Archangel, mis en service par le gouvernement français.
Dans cette copie d’une lettre datée du 12 septembre 1917, M. Armistead indique ce qui suit :
« At Archangel we are more or less cut off from any source of reliable news, but the general feeling is that we are passing through very critical days. »
M. Armistead évoque le danger croissant d’être un étranger en Russie. Les navires à vapeur arrivant dans les ports russes étaient retenus, et les sujets britanniques étaient avertis de rester loin de Petrograd, la capitale de la Russie à l’époque, pour leur propre sécurité. De plus, une crise des réfugiés se préparait chez les expatriés vivant en Russie.
M. Armistead écrit :
« A very considerable number of French refugees has arrived at Archangel, and are being despatched according to the accommodation on board the steamers in port. Mr. LeBourgeois has informed me that there is a great distress amongst many of these refugees, who not only lack the means for obtaining food, but in many cases also clothing. Some of the local French people have collected a small amount of money to assist those in distress, and I believe to have acted in your sense in sending to Mr. LeBourgeois a contribution in the name of the Hudson’s Bay Company of 500 roubles for this purpose. »
Ainsi, la Compagnie de la Baie d’Hudson s’est trouvée impliquée dans le transport des réfugiés en lieu sûr lors de sa présence maritime à Archangel.
Conseil de recherche : Pour de plus amples renseignements sur la correspondance de la Compagnie de la Baie d’Hudson à Archangel, cherchez « Records of Hudson's Bay Company representatives at Archangel » dans la banque de données Keystone.
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Le 5 septembre 2017
Des soldats manitobains ont reçu du soutien de membres de leur famille britanniques
Les documents parviennent aux Archives du Manitoba depuis diverses sources. Souvent, des membres de la famille donnent les documents d’un parent ou d’un grand-parent. Cela a généralement été le cas pour ce qui est des lettres et des autres documents créés par les soldats de la Première Guerre mondiale. Toutefois, ce n’est pas de cette manière que les documents de Campbell Millar, résident de Portage-la-Prairie, se sont rendus aux Archives.
Ceux-ci ont été acquis par la propriétaire de The Curiosity Shop, Faye Settler, au cours de l’achat de biens de successions en guise d’articles à vendre dans son magasin. Ils ont été donnés aux Archives du Manitoba par Daryl Kuhl, le nouveau propriétaire de The Curiosity Shop, en 2005.
Campbell Millar est né à Portage-la-Prairie en février 1899. Il s’est enrôlé dans le Corps expéditionnaire canadien en janvier 1917, juste avant son 18e anniversaire. Il est parti pour l’Angleterre en avril 1917 et, après un an d’entraînement dans ce pays, est parti pour la France en avril 1918. M. Millar était en France lorsque l’armistice a été déclaré et est retourné au Canada en mars 1919.
Ses lettres à ses parents, à ses frères et sœurs et à Janet O’Brien, une camarade de classe et la femme qu’il a épousée après la guerre, décrivent de manière détaillée les moments passés aux camps d’entraînement et au front. M. Millar a aussi servi pendant la Deuxième Guerre mondiale et a écrit de nouveau à la maison à sa femme, Janet, et à leurs enfants.
Dans une lettre datée du 9 septembre 1917, Campbell Millar écrit à sa mère à propos d’un colis qu’il a reçu de Mme Jackson, de Glasgow, la cousine de sa grand-mère. Dans beaucoup de collections de lettres de soldats manitobains que les Archives détiennent, il y a des mentions de ce type de soutien de la part de membres de la famille habitant en Grande-Bretagne. Les sucreries étaient particulièrement bien reçues.
« In the box was some Scotch Ginger bread and some chocolates. Maybe the Ginger bread wasn’t good Eh! It was dandy. Fresh as though it had been out of the oven a couple of hours. »
Conseil de recherche : Recherchez « Campbell Millar » dans Keystone pour en savoir plus sur sa correspondance pendant la Première et la Deuxième Guerre mondiale.
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