Le 100e anniversaire de la Première Guerre mondiale est maintenant terminé, mais les documents continueront d’être conservés dans les Archives et accessibles aux générations actuelles et futures qui veulent en savoir plus sur cette époque. Ce blogue continuera aussi de faire partie de notre site Web en tant que ressource supplémentaire.

Septembre 2018 :

Le 24 septembre 2018

Le S.S. Pelican, 2e partie : « …le navire filait à toute vapeur »

Le 25 septembre 2018

Dans notre blogue du 20 novembre 2017, nous avons parlé du navire S.S. Pelican de la Compagnie de la Baie d’Hudson. Le 26 août 1918, le Pelican a été engagé dans le combat. Le navire filait alors vers Cardiff. Le voyage transatlantique s’était bien passé jusque‑là depuis son départ de Montréal deux semaines plus tôt. Mais tout a changé à 14 h 57 lorsqu’un sous-marin allemand a tiré 21 obus en direction du Pelican.

Le capitaine en second, Fred Coe, a décrit ce qui s’est passé dans le journal de bord du navire :

page in the chief officer's log
Hudson's Bay Company Archives, Archives of Manitoba, Ship’s Logs, Ship Log: Pelican (steamship), 25 Aug. – 7 Sept. 1918, HBCA C.1/637

« 2.5 PM Sighted Submarine and opened fire. Continued firing till 3.30 PM, when sub: fell astern apparently damaged by our gun fire. Vessel steaming at utmost speed and all hands standing by and on lookout. No damage done to ship »

Miraculeusement indemne, le Pelican est arrivé à bon port à Cardiff et la nouvelle de la confrontation s’est vite rendue à l’amirauté. Le 28 septembre 1918, l’amirauté a informé la Compagnie de la Baie d’Hudson que le capitaine Arthur Borras et le canonnier James Henry Hill (caporal suppléant intérimaire pour la Royal Marines Light Infantry) allaient être « salués » dans la London Gazette.

letter from Charles Walker
Hudson's Bay Company Archives, Archives of Manitoba, Governor and Committee general inward correspondence, general inward correspondence, HBCA A.10/189a, file 3
letter from D.B. Proctor, Secretary of M.S.G.C
Hudson's Bay Company Archives, Archives of Manitoba, Governor and Committee general inward correspondence, general inward correspondence, HBCA A.10/189a, file 3

L’équipage du Pelican a reçu d’autres honneurs par la suite. Le 24 octobre 1918, le Merchant Ships Gratuities Committee a recommandé au ministère du Transport maritime de récompenser les officiers et l’équipage du Pelican. Le capitaine Borras a reçu 100 livres, tandis que les officiers et l’équipage ont reçu l’équivalent d’un mois de salaire.

Conseil de recherche : Cherchez « Pelican » dans la base de données Keystone pour obtenir d’autres documents à propos du navire.

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Le 17 septembre 2018

« Nous gagnons la guerre au front mais pas à la maison ces jours-ci »

Jack Quelch servait dans les rangs du 44e battalion lorsqu’il a été blessé par balle à l’été 1918. On l’a alors transféré en Angleterre pour qu’il récupère. Il a écrit des lettres à sa famille à Beulah, au Manitoba, qui relatent son expérience en Angleterre tout en fournissant des détails sur ses blessures. Jack Quelch a écrit ce qu’il pensait de l’agitation ouvrière qu’il a observée dans une lettre envoyée à sa mère le 26 septembre de Bristol, en Angleterre :

une lettre avec 5 pages
(5 images)
Archives of Manitoba, Jack Winter Quelch fonds, P517/4.

We are winning the war at the front but not at home these days.  What do you think of this strike.  It will not be necessary for me to express my opinion of them here.  After spending two years in France to come back and see an exhibition like this “Well” it would give a man a pain.  The Labor Leader Thomas certainly gave them the right goods and resigned into the bargain.  I was reading his speech in the paper today.

I saw them holding a big mass meeting in Fishponds park last night when I was coming home in the train.  I would like to have seen old Fritzy drop a bomb on the lot.

Jack Quelch a également fourni des détails sur ce qui s’est passé après avoir été blessé :

You asked me how long I had to stay in the line etc after I was hit.  I was able to walk out with aid of one of the chaps.  Owing to my leg and loss of blood I wasn’t able to go very far by my self.  I had to beat it as fast as I could for a couple of hundred yards after I got hit as he turned a machine gun up the road.  I lay [in] the remains of an old cellar for a few hours and old Fritz peppered round it pretty lively with his five mines in fact he hit it but not the part I was in.  Then I tried to make it out with two runners that were going.  But we only got about half a mile it was pretty dark and we got tangled up in barbed wire entanglements.  And not being able to use my leg much we hunted up a punk hole and camped till day light.  Then we started out again and after about three hours made the first dressing station in a old ? about two miles out.  It wasn’t till then I found how much l blood I had lost when he cut of my shirt tail and the front of my pants it was well soaked.  Then I had to make another mile or so to the ambulance.

La collection de lettres de Jack Quelch a été numérisée et peut être lue en ligne à partir de la base de données Keystone.

Jack Quelch est l’une des personnes mises en vedette dans notre exposition. Visitez les Archives du Manitoba pour voir cette exposition ou d’autres documents ayant trait à la Première Guerre mondiale. Nous sommes situés au 200, rue Vaughan à Winnipeg et nous sommes ouverts du lundi au vendredi de 9 h à 16 h.

Conseil de recherche : Toutes les lettres de Jack Quelch ont été numérisées et peuvent être lues en ligne. Pour ce faire, cherchez « Jack Winter Quelch » dans la base de données Keystone.

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Le 10 septembre 2018

Le correspondant de guerre J. F. B. Livesay relate 100 jours de participation du Canada

En août 1918, le Winnipegois J. F. B. Livesay s’est rendu en France afin de rapporter les activités du Corps canadien au cours de ce qui allait devenir les derniers mois de la Première Guerre mondiale. J. F. B. Livesay s’est déplacé avec les troupes canadiennes jusqu’à l’armistice en rapportant ce qui se passait sur le front de l’Ouest. Des copies d’une partie de ses articles se trouvent dans un album de coupures de la collection J. F. B. Livesay.

un album de coupures de la collection J. F. B. Livesay: “Great Credit Due to Engineer Corps” “Reveal Part Truth to German People” “Canadians Had Hard Battle to Cross Canal Du Nord” “Canadians Turned Impregnable Post On Canal du Nord”
Archives of Manitoba, J. F. B. Livesay fonds, World War One scrapbook, 1918-1920, P7596/5.

Avant de se rendre en Europe, J. F. B. Livesay a été directeur de la Western Associated Press et a contribué à la création de la Presse canadienne. E. H. Macklin du Manitoba Free Press avait fait pression pour que J. F. B. Livesay soit nommé correspondant de guerre dès 1914, lorsque la possibilité d’envoyer un journaliste rendre compte des activités des militaires canadiens envoyés au front a été soulevée pour la première fois. E. H.

une lettre: “Ministry of Information, Norfolk Street, Strand, London, W.C.2. 11th October, 1918. E.H.Mackline, Esq., Manitoba Free Press, Winnipeg, Manitoba, Canada. My dear Macklin, Knowing how much you are interested in J.F.Livesay and also that you staked your reputation on him as Canadian War Correspondant at the Front, I am writing to say that Livesay is undoubtably making good. His articles which are appearing two or three times a week in the Times are not only excellent in themselves but are about the only detailed information that is appearing in the British Press on Canadian operations. I regard Livesay so far as the Canadian article appearing in the British Press are concerned, the livest correspondent we have had. Kind regards, Yours faithfully” signature
Archives of Manitoba, J. F. B. Livesay fonds, World War One scrapbook, 1918-1920, P7596/5.

Macklin a fait suivre à J. F. B. Livesay une lettre qu’il avait reçue en octobre 1918 du général Alexander Duncan McRae, un officier canadien rattaché au ministère de l’Information à Londres, qui faisait l’éloge des reportages de J. F. B. Livesay en provenance du front :

« Knowing how much you are interested in J. F. Livesay and also that you staked your reputation on him as Canadian War Correspondent at the Front, I am writing you to say that Livesay is undoubtedly making good. His articles which are appearing two or three times a week in the “Times” are not only excellent in themselves but are about the only detailed information that is appearing in the British Press on Canadian operation. I regard Livesay so far as the Canadian articles appearing in the British Press are concerned, the livest correspondent we have had. »

Après la guerre, J. F. B. Livesay a publié un livre sur son travail de correspondant de guerre intitulé "Canada's Hundred Days: With the Canadian Corps From Amiens to Mons, Aug 8 Nov, Nov, 11, 1918". En 1920, J. F. B. Livesay est déménagé à Toronto avec sa femme, l’écrivaine Florence Randall Livesay, et ses deux filles, Dorothy et Sophie, où il a occupé le poste de directeur général de la Presse canadienne.

Conseil de recherche : Cherchez « Livesay » dans la base de données Keystone pour en savoir plus au sujet de J. F. B. Livesay.

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Le 4 septembre 2018

Les rumeurs sur la mort du capitaine Boswell arrivent à Souris

En avril 2018, nous avons parlé du capitaine Clarence Boswell et de son jeune frère John, de Souris, au Manitoba, qui ont tous les deux servi en France. Dans une lettre à sa mère datée du 2 septembre 1918, Clarence lui annonce qu’il a été blessé au combat le 30 août :

une lettre avec 4 pages
(4 images)
Letter from Clarence Montague Boswell to his mother, Archives of Manitoba, Clarence Montague Boswell fonds, Correspondence – Family, 1918, Q 30841/10.

« Here I am in No 20 General Hospital B. E. F. France with a contusion to my left shoulder. It happened on the morning of the 30th when George F “C” Co and I with “A” Co had to take two trenches of the Hun, which interfered with a jumping off for a general attack. The 4th Brigade had already failed to take them and also another attack by the 3rd Bn. Ours was made at 5 am and was a great success largely on account of the fine barrage of the artillery. Our left flank was also looked after by a well known British Bn. Our casualties were comparatively light but included George. Davidson & one of the officers engaged. I didn’t know that Davidson was hit until he turned up on the next bed but one to me in the C.C.S. He had two machine gun wounds in his leg.



My injury is fairly slight but when the piece of shell landed on my shoulder and knocked me down I thought it was a house. Fortunately I had my pack on my back and I think that saved me. As it is there are no bones broken neither is the flesh but it is swollen and stiff. I spent one night in C.C.S. No 1 and am now at No 20 General Hospital. We get the best of attention. »

Fait intéressant, une autre lettre faisant partie de cette collection décrit comment on a réagi, à Souris, aux rumeurs sur la mort du capitaine Boswell qui ont couru à la suite d’une erreur faite sur la liste des victimes de guerre publiée dans le journal. Dans une lettre datée du 8 septembre 1918, Samuel H. Forrest, un ami du capitaine Boswell, en fournit une explication : « Un typographe insouciant et des lecteurs plus insouciants encore ont causé tout un émoi pendant quelques jours lorsqu’ils ont rapporté ta mort. Seul un point virgule te séparait de la liste des décès, mais c’était suffisant. »

une lettre avec 5 pages
(5 images)
Archives of Manitoba, Clarence Montague Boswell fonds, Correspondence – General 1918, Q 30842/15.

« We had a considerable flurry of excitement owing to a somewhat careless compositor and still more careless readers and for some day you were reported to be dead. Only a semi colon separated you from the list of the dead but it was sufficient. »

La nouvelle de la mort du capitaine Boswell s’est vite répandue dans toute la ville :

« I was stopped twenty times in the next few hours by people who had been shocked by the news and in many cases was quite unable to convince them that the news was not true for by the end of the first hour details were known of your taking off and hot the news had come so that a simple denial was quite inefficacious. However the report showed one thing clearly, that you had a great many friends in the town and the district and I heard and overheard people talking in a way that would have warmed your heart if you could have heard them; and some of them people with whom you used to scrap pretty vigorously in the olden days. »

Clarence Boswell s’est remis de ses blessures puis a servi en Allemagne avant de revenir au Manitoba. Il est l’une des personnes mises en vedette dans notre exposition. Visitez les Archives du Manitoba pour voir cette exposition ou d’autres documents ayant trait à la Première Guerre mondiale. Nous sommes situés au 200, rue Vaughan à Winnipeg et nous sommes ouverts du lundi au vendredi de 9 h à 16 h.

Conseil de recherche : Cherchez « Boswell » dans la base de données Keystone pour en savoir plus sur le capitaine Boswell et ses lettres datant de la Première Guerre mondiale.

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