Le 100e anniversaire de la Première Guerre mondiale est maintenant terminé, mais les documents continueront d’être conservés dans les Archives et accessibles aux générations actuelles et futures qui veulent en savoir plus sur cette époque. Ce blogue continuera aussi de faire partie de notre site Web en tant que ressource supplémentaire.

Octobre 2017 :

Le 30 octobre 2017

Passchendaele : « Un grand pot de confiture rempli de boue mouillée et d’eau… qui tremble sous les tirs d’artillerie. »

Jack Winter Quelch est né à Tyndall, au Manitoba, en 1896. Ses parents se nommaient Arthur et Gertrude; sa sœur et ses frères, Edith, Stephen et Phillip. La famille exploitait une ferme près de Britle, mais les enfants allaient à l’école à Beulah.

Jack s’est engagé dans l’Armée canadienne en 1915 et a servi comme tireur d’élite dans le 44e bataillon. Il était dans les tranchées à Passchendaele, qu’il a décrite à sa mère dans une lettre datée du 29 octobre 1917 :

lettre de Jack Winter Quelch avec 3 pages et une enveloppe
agrandir (5 images)
Archives of Manitoba, Jack Winter Quelch fonds, Letter from 29 October 1917, P517/3

« We have just completed a few days ago, one of the worst trips in the lines since I have been in France. I have seen and been in some dirty holes in this country but this was the worst… I thought I had seen a few thousand guns while I have been in France but have never seen the mass of guns there are in this place and the incessant bombardment. The country is a big jelly pot of wet mud and water shaking or rather quivering under the fire of the guns. There are planes in thousands and I give Hinies planes their due, they come over in bunches of dozen or so and drop bombs and use their machine guns on both the troops in the line and in billets in the rear, if you could call them billets at all. I have seen a few hundred dead, too, but this is the worst it's an ungodly hole. From the front line to three miles back there is hell I think I will leave it at that. They are lying all over, shell holes full of water and corpses[.] Hineys shell fire is the worst I have seen yet. »

Conseil de recherche : Toutes les lettres de Jack Quelch ont été numérisées. Vous pouvez les lire à partir de la base de données. Recherchez « Jack Winter Quelch » dans la banque de données Keystone.

Commentaires

Envoyez vos courriels à l'adresse suivante : [email protected]. Que pensez-vous de cette blogue article? Vous êtes aussi invités à afficher vos commentaires sur cette page.

haut de page

Le 23 octobre 2017

Mina Mowat, infirmière militaire, Corps médical de l’armée canadienne

Wilhelmina (Mina) Mowat, plus tard Mina Waugh, est née à Hepworth, en Ontario, le 1er janvier 1888. Elle a obtenu son diplôme de l’école de formation d’infirmières de l’Hôpital général de Brandon en 1913. Elle s’est enrôlée à titre d’infirmière militaire dans le Corps médical de l’armée canadienne en 1915 et a servi en Angleterre, en France et en Belgique.

Des photographies de Mina Mowat (également connue sous le nom de « Mowie » ) ont été préservées dans un album de coupures compilé après la guerre par son mari, Richard Douglas Waugh, qui a servi pendant la Première Guerre mondiale au sein du Lord Strathcona's Horse. Nombre de ces photographies ont été prises par Mina et la montre au travail, avec ses collègues infirmières et avec des soldats, de même que pendant ses moments de loisir et ses voyages.

La première affectation de Mina Mowat a été à l’hôpital général canadien no 11 au casernement de Moore, à Shorncliffe, en Angleterre, de juin 1915 à février 1916. Elle a ensuite été envoyée à à l’hôpital général canadien no 2, à Le Treport, en France, où elle a travaillé pendant un an. En février 1917, elle a été affectée en France au poste d’évacuation sanitaire no 2, près de Poperinghe, en Belgique. Elle s’est fracturé une jambe dans une chute en avril 1917 et est retournée en Angleterre pour récupérer. Mina a ensuite été affectée de nouveau à l’hôpital général canadien no 11 au casernement de Moore, à Shorncliffe. Après la guerre, Mina Mowat est retournée au Manitoba où elle a rencontré et épousé son mari en 1920.

Conseil de recherche : Recherchez « Waugh family » dans la banque de données Keystone pour consulter ces documents ainsi que d’autres créés par Mina (Mowat) Waugh et d’autres membres de la famille Waugh.

Commentaires

Envoyez vos courriels à l'adresse suivante : [email protected]. Que pensez-vous de cette blogue article? Vous êtes aussi invités à afficher vos commentaires sur cette page.

haut de page

Le 16 octobre 2017

L’album de guerre militaire de Minnie Campbell

Minnie Julia Beatrice Campbell (née Buck) est née au Canada-Ouest (aujourd’hui l’Ontario) en 1862. Elle est déménagée à Winnipeg en 1884 pour rejoindre son nouveau mari qui était ici depuis quelques années. Colin H. Campbell était un avocat et politicien manitobain qui a servi à titre de procureur général de 1900 à 1911. Minnie Campbell était une organisatrice, partisane et collectrice de fonds de premier ordre pour de nombreuses organisations dont l’IODE, la Croix rouge, la YWCA et la Women’s Christian Temperance Union.

Le fonds d’archives Minnie Julia Beatrice Campbell est une riche collection de correspondance, rapports, notes, albums de coupures, photographies et autres documents d’archives documentant sa vie de service bénévole pour lequel elle a reçu l’Ordre de l’Empire britannique en 1935.

un carnet d’autographes “My Auxiliary War Album. Minnie J. B. Campbell. Inverary. February 22nd 1915”
agrandir
un page du carnet d’autographes avec signatures de personnel militaire de haut niveau accompagnées de leurs rangs et  unités
agrandir
Minnie Julia Beatrice Campbell fonds, Military war album, 1915-1925, P5145/6.

Un des articles liés à la Première Guerre mondiale dans le fonds d’archive Minnie Campbell est un carnet d’autographes qu’elle a intitulé « My Military War Album » daté du 22 février 1915, à Inverary, son domicile sur le chemin Roslyn. L’album contient de nombreuses signatures de personnel militaire de haut niveau accompagnées de leurs rangs et unités.

un page du carnet d’autographes avec signatures de personnel militaire de 251 bataillon avril 1917.
agrandir
un page du carnet d’autographes avec signatures de personnel militaire de 250 bataillon 1917
agrandir
Minnie Julia Beatrice Campbell fonds, Military war album, 1915-1925, P5145/6.

Elles sont habituellement groupées par date à laquelle elles ont été obtenues (et quelques fois par endroit). Certaines pages sont très décoratives. À l’endos du carnet se trouvent les noms de nombreuses femmes. Ce sont peut-être des femmes que Minnie Campbell a rencontrées lors de conférences ou de réunions.

un page du carnet d’autographes avec le signature de R. M. Dennistoun
agrandir
Minnie Julia Beatrice Campbell fonds, Military war album, 1915-1925, P5145/6.

Dans le cadre de notre commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale, nous nous familiarisons avec de nombreux Manitobains qui ont servi pendant cette guerre et dont les documents se trouvent dans les fonds et collections des Archives. Parfois nous découvrons des liens entre les documents et dans l’album de guerre de Minnie Campbell, nous avons été intéressés de trouver la signature de R. M. Dennistoun, daté de mars 1916, juste avant son départ pour l’Angleterre avec le 53e bataillon. (Voir les billets de blogues des 8 août 2017 et 14 août 2017 pour plus de renseignements sur les expériences de guerre de R. M. Dennistoun.) C’est fantastique de faire ces liens!

Conseil de recherche : Recherchez « Minnie Julia Beatrice Campbell » dans la banque de données Keystone pour en apprendre davantage sur cette femme et ses documents.

Commentaires

Envoyez vos courriels à l'adresse suivante : [email protected]. Que pensez-vous de cette blogue article? Vous êtes aussi invités à afficher vos commentaires sur cette page.

haut de page

Le 10 octobre 2017

Action de grâces 1917 : une récolte fructueuse à Benito au Manitoba

Kate McKittrick est déménagée de l’Ontario à Benito, au Manitoba, pendant l’été 1917 lorsqu’elle a épousé Gordon McKittrick. Leurs lettres adressées à la famille de Gordon ont été trouvées dans le grenier d’une maison de Thornbury, en Ontario, et ont été données aux Archives du Manitoba en 1964.

lettre avec 6 pages de Kate McKittrick
agrandir (6 images)
Letter from Kate McKittrick to her mother-in-law in Ontario. Archives of Manitoba, Gordon and Kate McKittrick fonds, Letters, 1917, P7445/3.

Dans une lettre datée du 9 octobre, Kate a écrit à sa belle-mère de quelle façon Gordon (aussi connu sous le nom de « Mac ») et elle avait passé la journée de l’Action de grâces en aidant à la récolte.

« We spent a rather funny Thanksgiving although pleasant, right after breakfast we went out in the country to help Staples dig potatoes, first when we got there Mr. Staples and Gordon went out to where the men were threshing and Mrs. Staples and I pulled two bags of carrots and beats [sic]. I pulled them while Mrs. S. cut off the tops. We did that right until dinner time, then after dinner we went to the potatoes. Mac dug while Mrs. S. & I picked them up. Mr. Staples being at the threshing, we did seven bags and believe me we were good and tired especially poor old Mac as he wasn't used to such hard work. »

À ce moment-là, les McKittrick attendaient avec anxiété de voir si Gordon allait être appelé à servir dans la Première Guerre mondiale. Dans la même lettre, Kate a décrit leurs plans si cela se produisait :

« Gordon and I have planned that if he is called he will get a transfer east if at all possible so we will be nearer home and then any holidays he could get he could spend them at home. I would be oh so lonely out here if he had to train out here probably in another town to where I would be and even if I was in the same town every person would be perfect strangers to me and Gordon couldn't be with me all the time so if at all possible we will go East as soon as he would have to enlist. »

Comme notre billet de blogue du 28 août 2017 le mentionne, M. McKittrick a éventuellement été conscrit et, au printemps 1918, Kate et Gordon sont retournés à Thornbury où ce dernier a joint le Central Ontario Regiment.

Conseil de recherche : Recherchez « McKittrick » dans la base de données Keystone pour en savoir plus sur ces documents d’archives.

Commentaires

Envoyez vos courriels à l'adresse suivante : [email protected]. Que pensez-vous de cette blogue article? Vous êtes aussi invités à afficher vos commentaires sur cette page.

haut de page

Le 2 octobre 2017

Le S. S. Nascopie et des proches inquiets à la maison

Les contrats de transport maritime en temps de guerre de la Compagnie de la Baie d’Hudson auprès des gouvernements européens ont été gérés en partie par Sale & Co., une entreprise de transport maritime et d’importation britannique. L’entreprise Sale & Co. a été fondée en Angleterre en 1908 par la famille de Charles Vincent Sale, qui est devenu le gouverneur adjoint de la Compagnie de la Baie d’Hudson en 1916 et, par la suite, le 29e gouverneur de la Compagnie en 1925.

Les documents d’archives de Sale & Co. sont surtout composés de correspondance entre l’entreprise et le gouverneur et comité de la Compagnie de la Baie d’Hudson portant sur les conventions d’achat de navires, les assurances et des questions liées à des navires en particulier. Ces documents contiennent également des rôles d’équipage, dont celui-ci pour le Nascopie qui est daté de décembre 1916 :

également des rôles
Hudson's Bay Company Archives, Archives of Manitoba, Sale & Co. fonds, S.S. Nascopie crew list, 21 December 1916, HB2007/046

On y trouve également quelques lettres personnelles qui révèlent les inquiétudes et les peurs des familles des membres d’équipage de la Compagnie de la Baie d’Hudson, dont les proches naviguaient dans des zones de conflit.

En septembre1917, le bureau de Sale & Co. a reçu trois lettres de membres de la famille des membres d’équipage du Nascopie. Les trois auteurs des lettres s’informaient tous de leurs êtres chers puisqu’ils n’avaient pas eu de nouvelles d’eux depuis longtemps.

Jane Santos, s’informait de son mari Jose, exprimait ses inquiétudes et disait : « some of his friends tell me they heard he died but I don't think it is true. »

“Sir, Please would you kindly let me know if Mr. G. Bacon on board the S. S. Nascopie is still going on alright as I have not heard anything of him for some time. Oblige Miss L. Pyke, 42 Chalgrove Road, Morning Lane, Hackney, Eq.”
3“4 Christmas St., Dacko, Cardiff.  Dear Sir, Would you be so kind as to let me know if Jose Santos is still on board the S/S Nascopie for I have wrote many letters but got no answer. Some of his friends tell me they heard he died but I don't think it is true. If you would let me know if he is still on board and the writing address I would be very thankful. So thanking you for same. Yours, Jane Santos”
“Gentlemen, Can you give me any information respecting my brother, G. Rudge, who sailed from England on or about Dec 24th 1916, on board the “Nascopie”. I have had my letters returned from the dead letter office, Montreal and am anxious of news of same. I oblige, Yours respectfully, W.E. Rudge. P.S. I daresay I could manage a personal interview if requested.”
Hudson's Bay Company Archives, Archives of Manitoba, Sale & Co. fonds, Correspondence regarding S.S. Nascopie, Aug-Nov 1917, HB2007/046.

Pour apaiser leurs inquiétudes, les auteurs des lettres ont tous reçu la même courte réponse de Sale & Co., les assurant que leurs proches se trouvaient toujours à bord du Nascopie et que tout allait bien.

“Dear Madam, S.S “NASCOPIE”. We are in receipt of your enquiry of the 18th. inst, and beg to inform you that as far as we know Mr. Jose Santos is still serving on board the above steamer, which is trading in the Hudson Bay. Letters maybe addressed as follows: SS. “Nascopie”, care The Agent, The Hudson's Bay Company, Montreal. Yours Faithfully, [signature]”
Hudson's Bay Company Archives, Archives of Manitoba, Sale & Co. fonds, Correspondence regarding S.S. Nascopie, Aug-Nov 1917, HB2007/046.

Conseil de recherche : Recherchez « Sale & Co. » dans la banque de données Keystone pour en apprendre davantage sur ces documents.

Commentaires

Envoyez vos courriels à l'adresse suivante : [email protected]. Que pensez-vous de cette blogue article? Vous êtes aussi invités à afficher vos commentaires sur cette page.

haut de page